Perceuse Black & Decker
2018-01-20
J'ai récupéré une perceuse qui semblait assez ancienne, fonctionnelle, mais avec un bruit de roulements usés
Au prix où je l'ai eu (0EUR), je n'ai rien à perdre à la démonter pour voir ce qui ne va pas.
D'habitude, les outils Black & Decker ne valent pas mieux que les Chinoiseries, mais celui-ci est nettement plus lourd que d'habitude.
Démontage de la coque
Il y a des vis à tête Philips ou plate de partout, et accessibles, du coup c'est très intuitif.
Contrairement aux perceuses bas de gamme actuelles, la coque est en nylon (renforcé, PA6-GF) monobloc, avec une cloche métallique autour du réducteur et en plastique à l'arrière du moteur, au lieu d'être en deux parties moulées (nettement plus rapide et cheap à mouler).
De façon intéressante, la date de fabrication est marquée sur les pièces moulées (1973).
On commence par le dos du moteur, qui donne accès aux palliers du moteur (le bronze est sec et poussiéreux, mais sans jeu ni traces de chauffe), et les balais ont l'air en bon état.
Le démontage de la partie autour de l'interrupteur et du cordon secteur est amusante. L'ensemble devrait être protégé de la poussière extérieure, mais est plein de poussière noire, comme si quelque chose avec explosé.
La coupable est une capa "Fribourg condensateurs", de capacité inconnue, mais comme elle ne sert qu'à redresser le PF et limiter le bruit des balais, on peut s'en passer temporairement.
On peut ensuite retirer la cloche du réducteur avec le rotor (attention, j'ai abimé des pales de ventilation, et le moteur n'est plus très bien équilibré). On voit aussi des marques d'équilibrage sur le rotor.
On peut aussi démonter le stator pour le nettoyer. Vu le volume du core magnétique et le diamètre du fil de cuivre, ça semble dimensionné "à la louche" pour 500W continus et 1.5kW pic.
Réducteur
Sans surprise, vu le bruit qui venait du réducteur, on pouvait s'attendre à des choses intéressantes.
La graisse est complètement collée avec une consistance de chewing-gum, et les roulements/palliers et les engrenages tournent quasiment à sec.
En démontant progressivement, on peut dégager les restes de graisse à la spatule, et nettoyer la cloche, puis les palliers/roulements et les engrenages avec plusieurs bains d'essence successifs.
On va faire attention aux palliers (le jeu est correct), et les tremper une heure dans de l'huile chauffée (le bronze fritté est une sorte "d'éponge à huile", et l'huile est plus fluide à chaud).
Ensuite, on pré-graisse les engrenages et les roulements, puis on rajoute des gros tas de graisse autour de chaque train d'engrenages.
Nettoyage et remontage
La coque est nettoyée à l'eau savonneuse, ça suffit largement à enlever toute la sciure et les saletés. La partie électrique (collecteur) est nettoyée à l'essence (n'importe quel solvant pas trop agressif pour l'émail et assez volatil devrait aller), pour éviter de l'oxyder.
Ensuite le remontage est assez intuitif.
Au prix où je l'ai eu (0EUR), je n'ai rien à perdre à la démonter pour voir ce qui ne va pas.
D'habitude, les outils Black & Decker ne valent pas mieux que les Chinoiseries, mais celui-ci est nettement plus lourd que d'habitude.
Démontage de la coque
Il y a des vis à tête Philips ou plate de partout, et accessibles, du coup c'est très intuitif.
Contrairement aux perceuses bas de gamme actuelles, la coque est en nylon (renforcé, PA6-GF) monobloc, avec une cloche métallique autour du réducteur et en plastique à l'arrière du moteur, au lieu d'être en deux parties moulées (nettement plus rapide et cheap à mouler).
De façon intéressante, la date de fabrication est marquée sur les pièces moulées (1973).
On commence par le dos du moteur, qui donne accès aux palliers du moteur (le bronze est sec et poussiéreux, mais sans jeu ni traces de chauffe), et les balais ont l'air en bon état.
Le démontage de la partie autour de l'interrupteur et du cordon secteur est amusante. L'ensemble devrait être protégé de la poussière extérieure, mais est plein de poussière noire, comme si quelque chose avec explosé.
La coupable est une capa "Fribourg condensateurs", de capacité inconnue, mais comme elle ne sert qu'à redresser le PF et limiter le bruit des balais, on peut s'en passer temporairement.
On peut ensuite retirer la cloche du réducteur avec le rotor (attention, j'ai abimé des pales de ventilation, et le moteur n'est plus très bien équilibré). On voit aussi des marques d'équilibrage sur le rotor.
On peut aussi démonter le stator pour le nettoyer. Vu le volume du core magnétique et le diamètre du fil de cuivre, ça semble dimensionné "à la louche" pour 500W continus et 1.5kW pic.
Réducteur
Sans surprise, vu le bruit qui venait du réducteur, on pouvait s'attendre à des choses intéressantes.
La graisse est complètement collée avec une consistance de chewing-gum, et les roulements/palliers et les engrenages tournent quasiment à sec.
En démontant progressivement, on peut dégager les restes de graisse à la spatule, et nettoyer la cloche, puis les palliers/roulements et les engrenages avec plusieurs bains d'essence successifs.
On va faire attention aux palliers (le jeu est correct), et les tremper une heure dans de l'huile chauffée (le bronze fritté est une sorte "d'éponge à huile", et l'huile est plus fluide à chaud).
Ensuite, on pré-graisse les engrenages et les roulements, puis on rajoute des gros tas de graisse autour de chaque train d'engrenages.
Nettoyage et remontage
La coque est nettoyée à l'eau savonneuse, ça suffit largement à enlever toute la sciure et les saletés. La partie électrique (collecteur) est nettoyée à l'essence (n'importe quel solvant pas trop agressif pour l'émail et assez volatil devrait aller), pour éviter de l'oxyder.
Ensuite le remontage est assez intuitif.
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