J'ai récupéré une perceuse qui semblait assez ancienne, fonctionnelle, mais avec un bruit de roulements usés
Au prix où je l'ai eu (0EUR), je n'ai rien à perdre à la démonter pour voir ce qui ne va pas.
D'habitude, les outils Black & Decker ne valent pas mieux que les Chinoiseries, mais celui-ci est nettement plus lourd que d'habitude.
Démontage de la coque
Il y a des vis à tête Philips ou plate de partout, et accessibles, du coup c'est très intuitif.
Contrairement aux perceuses bas de gamme actuelles, la coque est en nylon (renforcé, PA6-GF) monobloc, avec une cloche métallique autour du réducteur et en plastique à l'arrière du moteur, au lieu d'être en deux parties moulées (nettement plus rapide et cheap à mouler).
De façon intéressante, la date de fabrication est marquée sur les pièces moulées (1973).
On commence par le dos du moteur, qui donne accès aux palliers du moteur (le bronze est sec et poussiéreux, mais sans jeu ni traces de chauffe), et les balais ont l'air en bon état.
Le démontage de la partie autour de l'interrupteur et du cordon secteur est amusante. L'ensemble devrait être protégé de la poussière extérieure, mais est plein de poussière noire, comme si quelque chose avec explosé.
La coupable est une capa "Fribourg condensateurs", de capacité inconnue, mais comme elle ne sert qu'à redresser le PF et limiter le bruit des balais, on peut s'en passer temporairement.
On peut ensuite retirer la cloche du réducteur avec le rotor (attention, j'ai abimé des pales de ventilation, et le moteur n'est plus très bien équilibré). On voit aussi des marques d'équilibrage sur le rotor.
On peut aussi démonter le stator pour le nettoyer. Vu le volume du core magnétique et le diamètre du fil de cuivre, ça semble dimensionné "à la louche" pour 500W continus et 1.5kW pic.
Réducteur
Sans surprise, vu le bruit qui venait du réducteur, on pouvait s'attendre à des choses intéressantes.
La graisse est complètement collée avec une consistance de chewing-gum, et les roulements/palliers et les engrenages tournent quasiment à sec.
En démontant progressivement, on peut dégager les restes de graisse à la spatule, et nettoyer la cloche, puis les palliers/roulements et les engrenages avec plusieurs bains d'essence successifs.
On va faire attention aux palliers (le jeu est correct), et les tremper une heure dans de l'huile chauffée (le bronze fritté est une sorte "d'éponge à huile", et l'huile est plus fluide à chaud).
Ensuite, on pré-graisse les engrenages et les roulements, puis on rajoute des gros tas de graisse autour de chaque train d'engrenages.
Nettoyage et remontage
La coque est nettoyée à l'eau savonneuse, ça suffit largement à enlever toute la sciure et les saletés. La partie électrique (collecteur) est nettoyée à l'essence (n'importe quel solvant pas trop agressif pour l'émail et assez volatil devrait aller), pour éviter de l'oxyder.
Ensuite le remontage est assez intuitif.
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J'avais une alimentation 80W en 24V de récupération, qui était utilisée dans une boite en carton.
En pratique, la boite en carton pose quelques problèmes : il faut la laisser ouverte pour éviter que l'alimentation ne chauffe, ce qui pose des problèmes de sécurité avec des parties sous tension accessibles par une main ou des vis.
J'ai donc décidé de faire un boitier sur-mesure :
Critères
- Protection au moins IP31 (particules solides >2.5mm, gouttes d'eau verticales), si-possible IP42 (particules >1mm, projection de gouttes d'eau à 15°),
- Boitier métallique relié à la terre,
- Refroidissement passif <20W dissippés,
- Encombrement <200×200×80mm³,
- Assemblage par vis M3/M4,
Outillage
- Scie à métaux,
- Meuleuse 125mm (peu utile),
- 3 à 4 serre-joints + cales en bois,
- Pince multiprise,
- Visseuse
- Pointeau/marteau,
- Forets entre 2 et 9mm, fraise,
- Tarauds M3,
- Lime à metal plate,
Par hasard, j'ai démonté un boitier de serveur HP Proliant ML-350 dont l'une de ses plaques de tole mesure 160mm de large et 600mm de long. J'ai aussi des chutes de tole d'aluminium pour les faces avant et arrière.
Plutôt que de les couper chaque face, j'ai préférer plier les côtés et le dessus, et découper la base :
Il aurait été possible d'avoir une seule pièce pliée en trois, mais l'assemblage aurait été difficile, et il aurait fallu que chaque tous les pliages soient parallèles entre eux, et exactement à 90°. Compte-tenu de mon matériel, il est possible d'avoir une précision de 1° et 3mm.
Le pliage se fait simplement en sciant deux entailles dans la face de renfort, en fatiguant le renfort à supprimer, et faisant une marque à la scie alignée avec la découpe.
On aligne la plaque de tole à plat entre des cales, puis on la serre avec deux serre-joints.
Ensuite, on prend une troisième cale (une plaque de mdf épaisse suffira), qui pivote contre un serre-joint. Vu le faible bras de levier et la rigidité de l'acier, il faut beaucoup forcer, mais plier lentement pour s'assurrer que le pliage est toujours droit (on peut recentrer les cales avec quelques coups de marteau).
Après chaque pliage, il faut mesurer et parfois ajuster les traces suivantes. Il vaut mieux une erreur de quelques mm que des faces non-parallèles.
Une fois la base découpée, le haut plié et coupé, et la face avant découpée, il ne reste qu'a les assembler avec l'alimentation.
Pour cela, j'ai utilisé quatre vis M3 par face et une équerre sur-mesure pour le côté.
Le câblage est assez rapide, avec un interrupteur secteur bipolaire en facade, un connecteur IEC mâle à l'arrière, deux connecteurs bananes 4mm pour la sortie et une LED 5mm en facade.
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Le feu forum Nokytech m'avait donné un boitier prévu pour absorber les vibrations des disques durs en ayant un refroidissement amélioré.
Montage original
Le montage est simple, on a deux plaques d'alu vissées sur les côtés d'un disque dur, et une autre plaque avec des ailettes posée sur le haut du disque dur. L'assemblage du disque et des plaques d'alu est monté dans une baie 5.25" par des shock mounts en caoutchouc.
En pratique, le disque dur est isolé mécaniquement du boîtier. Du coup ça permet d'éviter que le boitier entre en résonnance lorsque le disque gratte. Par contre l'isolation est aussi thermique (le boîtier participe partiellement au refroidissement du disque), et donc les dissipateurs en aluminium sont indispensables.
Solution temporaire
Après plusieurs démontages et à peine 4 ans d'utilisation, les pièces en caoutchouc sont dégradées et tombent en poussière.
Le montage rapide était pour poser le disque à la place d'une cage disque d'un serveur HP Proliant.
Il avait suffit de poser le disque et les dissipateurs sur un bloc de mousse, tenu par des ficelles pour éviter les mouvements.
Amélioration
Comme tous les PC n'ont pas forcément autant de place qu'un HP Proliant (27kg sans disque), il a fallu l'adapter à mon serveur (ancien Desktop IBM).
J'avais prévu de réutiliser des adaptateurs de disques 3.5" dans des baies 5.25" viennant de serveurs HP Proliant. Ils ne sont pas conçus pour limiter les vibrations, mais rentrent parfaitement dans le boitier de mon serveur.
On va commencer par couper la tôle qui maintient le disque au niveau d'un pliage à 90° (On peut casser l'acier par fatigue avec des pliures répétées).
On va ensuite arracher les heatpipes (assez inutiles avec la base du disque du en aluminium), puis utiliser leurs supports pour fixer les plaques latérales dans la base en tôle (On peut percer/tarauder 4 trous en M4).
Ensuite, c'est du LEGO, on visse les plaques latérales sur le disque, on visse les plaques latérales sur la tôle avec un sandwich de bouts de silicone (absorbeurs de chocs de lecteurs CD) et de ressorts (supports de têtes d'imprimante coupés à la bonne taille).
Il reste le dissipateur du dessus qui doit être limé sur 3mm pour permettre aux vis/ressorts de passer, et c'est utilisable.
Résultats
Objectivement, le disque passe de 44~45°C à 42°C (température de pièce à 23°C), sans aucun ventilateur. Il ne faut pas oublier que les vis et le dissipateir dépassent et empêchent d'installer un second disque dans la baie supérieure.
Subjectivement, mon disque Hitachi 7K3000 était déjà assez silencieux en activité, les bruits de grattement sont quasiment inaudibles. Par contre le bruit du moteur/roulement n'est pas absorbé (une plaque de mousse posée devant le serveur fait l'affaire).
Références
* Xilence HDD Icebox - Technic3d [DE]
* Xilence Icebox review - Techware Labs
(Sources images)
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J'ai eu besoin d'utiliser une cage à disques SCA (Single Connector Attachment, 80-pins, pour des disques SCSI hot-plug).
La cage à disques vient d'un serveur HP Proliant ML350, permet de brancher 6 disques SCA avec un système de caddies propriétaires HP/Compaq, et se branche à une carte SCSI par un connecteur SCSI 68-pins. Par contre, comme HP ne sait pas faire de choses standard, l'alimentation utilise un connecteur Molex Mini-fit Jr.®©™ à 6-pin plutôt qu'un Molex 8981 (utilisé pour les disques durs).
Pinouts
- +5V
- GND
- GND
- +12V
- GND
- GND
ATTENTION!
Le connecteur est compatible mécaniquement avec celui utilisé pour les cartes graphiques PCI-Express, mais les pins ne sont pas les mêmes. Il y a des risques d'endommager l'alimentation ou la cage à disques.
Adaptation
Comme les connecteurs d'alimentation PCI-Express sont mécaniquement compatibles, il suffit d'y changer les fils. Pour ça, Molex fournit un outil à >20EUR, mais il est possible de démonter les cosses avec un petit tournevis plat (il faut tirer assez fort sur le câble).
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Cette imprimante a un lecteur de cartes SD et Compact Flash sur une carte séparée (réf. QK1-3752-03, QM3-2812).
Identification
La carte utilise 3 puces : deux puces qui ressemblent à des régulateurs LDO, mais sans documentation vallable (marquages illisibles ou références introuvables), et le chip Genesys Logic GL819SA111 en boitier TQFP.
D'après le pinout de la puce, et un Ohmmètre, on en déduit une partie du brochage du connecteur :
- Vdd (3.3V)
- USB D-
- USB D+
- GND
- ?
- ?
- ?
- GND
En identifiant le connecteur de la carte mère de l'imprimante à l'Ohmmètre et au Voltmètre, on arrive à identifier quelques autres pins :
- Vdd (3.3V)
- USB D-
- USB D+
- GND
- +3.3V
- Pin tiré à Vdd via un pullup de 15kΩ, à forcer à GND pour activer la puce.
- +5V
- GND
Câblage
Une fois les pins identifiés au connecteur USB et sur la carte, il ne reste plus qu'a tout souder.
Comme le +3.3V n'est pas disponible sur un port USB, et que la puce accepte une tension de 2.7V à 3.6V (idem pour les cartes SD), il est possible de relier le +5V à Vdd avec 3 diodes Si en série (les 1N400x conviennent et donnent une chute de tension proche de 0.65V en charge et à vide).
Par contre, la carte fonctionne en USB2.0 Hi-Speed, il faut donc un câble USB relativement propre (paire torsadée 90Ω).
En pratique, un câble sale (fils volants) fonctionne seulement si les fils sont de mêmes longueur (±5%) et courts (<50mm), La qualité des soudures peut aussi poser des problèmes.
Tests
En le branchant sur un PC (Linux), on peut avoir les messages d'erreur suivants (affichables avec la commande dmesg) :
usb 1-1.1.2: new high-speed USB device number n using ehci-pci
, avec n bouclant entre 0 et 127.
Cette erreur arrive lorsque le câble est trop "sale" pour communiquer en mode high-speed.
usb 1-1.1.2: device descriptor read/64, error -n
usb 1-1.1-port2: Cannot enable. Maybe the USB cable is bad?
usb 1-1.1-port2: unable to enumerate USB device
Ces erreurs arrivent typiquement lorsque les pins D+ et D- sont échangés.
usb 1-1.1.2: reset high-speed USB device number 19 using ehci-pci
Si ces resets arrivent fréquemment, il est possible que l'alimentation de la puce ne fournisse pas assez de courant ou soit mal découplée.
Ils peuvent aussi arriver si le câble USB est trop long et non-torsadé/blindé.
Si aucun message n'apparaît lorsque la carte ou même un autre périphérique USB est branché sur ce port, c'est parce que les ports sont individuellement désactivés lorsqu'ils ont généré trop d'erreurs. Il est nécessaire de recharger les modules le gérant (ehci-hcd et ehci-pci sur ma machine)
Lorsque tout est fonctionnel, le noyau doit renvoyer :
usb 1-1.1.2: new high-speed USB device number 8 using ehci-pci
usb 1-1.1.2: New USB device found, idVendor=05e3, idProduct=070e
usb 1-1.1.2: New USB device strings: Mfr=0, Product=1, SerialNumber=2
usb 1-1.1.2: Product: USB Storage
usb 1-1.1.2: SerialNumber: 000000009514
usb-storage 1-1.1.2:1.0: USB Mass Storage device detected
scsi145 : usb-storage 1-1.1.2:1.0
scsi 145:0:0:0: Direct-Access Generic STORAGE DEVICE 9514 PQ: 0 ANSI: 0
sd 145:0:0:0: Attached scsi generic sg2 type 0
sd 145:0:0:0: [sdb] 7698432 512-byte logical blocks: (3.94 GB/3.67 GiB)
sd 145:0:0:0: [sdb] Write Protect is off
sd 145:0:0:0: [sdb] Mode Sense: 37 00 00 08
sd 145:0:0:0: [sdb] No Caching mode page found
sd 145:0:0:0: [sdb] Assuming drive cache: write through
sdb: sdb1
sd 145:0:0:0: [sdb] Attached SCSI removable disk
Références/Liens
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J'avais une imprimante Canon Pixma MX700 récupérée parce qu'elle affichait "Ink absorber is full" et refusait d'imprimer.
Reset
Après quelques minutes de recherches la procédure de reset arrive :
- Maintenir appuyé le bouton "triangle"
- Presser le bouton "Power" 2 à 5 secondes
- Relacher le bouton "triangle"
L'imprimante doit s'initialiser, effectuer des tests, puis afficher le message "service-mode". En l'arrêtant puis au démarrage suivant, l'erreur n'est plus prise en compte.
Il est possible que le "réservoir d'encre usée" soit plein, mais ce ne sont pas les quelques mL d'encre contenus dans une cartouche qui vont fuire et souiller les environs de l'imprimante.
Déblocage de la tête
Après un an, l'imprimante affichait "Error 6A80" et refusait d'imprimer. En recherchant, ce code d'erreur correspond à "Head locked", soit "chariot d'impression bloquée".
En ouvrant le capot de l'imprimante, le chariot doit normalement se centrer pour permettre de changer les cartouches, ce qui échoue. on peut essayer de tirer/pousser le chariot à la main sans succès.
Sans idée, j'ai tout démonté, puis cassé un clip/ressort servant à verrouiller la tête lorsque l'imprimante est éteinte. Le pivot du clip étant usé, il s'est mis de travers et a bloqué le chariot en position verrouillée.
Au démarrage suivant, l'imprimante effectue un test en faisant bouger le chariot, avec succès.
Après d'autres recherches, ils serait possible de débloquer temporairement ce clip en passant un bout de papier épais sous le chariot, jusqu'à ce qu'il soit débloqué.
À noter qu'il est possible de tester l'imprimante avec le capot ouvert en bloquant le capteur (A).
Tête non-installée
Au remontage, l'imprimante affichait "Error U051", correspondant à "No print head installed. Cartridge Error", soit "Tête d'impression non-installée, erreur de cartouches".
J'ai essayé de nettoyer les connecteurs des têtes et des cartouches, de démonter entièrement le chariot pour le vérifier et de remettre le firmware à zéro, sans succès.
Au final, l'imprimante à été sauvagement démontée pour cannibaliser les pièces intéressantes
Liens/Sources
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Cette imprimante a une alimentation 100-240v → 24V 0.5A et 32V 0.85A, modèle K30290.
Seulement elle ne fonctionne pas sans que la carte système de l'imprimante ne lui renvoie pas de signal d'activation.
En regardant, on identifie le brochage :
- 32V
- GND
- 24V
- GND
- ENABLE
Si le signal enable est en l'air ou à 0V, l'alimentation est en mode "sleep", et les rails 32V et 25V sont respectivement à 10V et 7.5V.
Par contre le signal Enable doit recevoir une tension d'environ 3V pour l'activation, sur la base du transistor NPN Q5 qui rajoute R26 en parallèle de R24 sur le réseau de feedback de l'alimentation.
Il serait possible de relier le signal Enable à une sortie de l'alim en changeant la résistance R27, mais le plus simple est de dessouder R27 et de court-circuiter le collecteur et l'émetteur de Q5.
La plus grosse difficulté est d'ouvrir le boitier en plastique clipsé.
Il n'y a pas de solution idéale : ça s'ouvre en forçant avec un tournevis plat, et en cassant quelques clips.
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