Nexx WT3020

Date: 2016-05-25

Tags: chinoiserie hardware info linux réseau

Mon routeur (WRT54G) et point d’accès wifi avait quelques problèmes de fiabilité (freezes, coupures de réseau…), j’ai essayé de voir si on pouvait trouver un remplaçant vallable.

Le Nexx WT3020 est une Chinoiserie avec deux interfaces ethernet, une interface wifi, un port usb host et un SoC compatible avec OpenWRT.

Software

Le firmware d’origine à l’air utilisable avec un noyau Linux contrôlable par telnet et une interface web en Anglais (ou en Chinois).

On peut changer le firmware directement depuis l’interface web ou bien par telnet.

OpenWRT

Il faut d’abord connaître la quantité de mémoire flash embarquée. Comme la puce est difficile à lire, il semble que les modèles dont l’adresse MAC commence par 20:28:18 ont 8Mio de flash. On peut ensuite télécharger l’image d’OpenWRT adaptée au routeur et utiliser l’interface web d’origine pour flasher le firmware.

Au reboot, l’adresse IP change et devient 192.168.1.1, et une fois un mot de passe choisi, on peut utiliser ssh.

Hardware

En ouvrant le boitier (quasiment impossible sans casser de clip), on voir un SoC Mediatek MT7620N, une mémoire flash SPI (8Mio), deux transformateurs d’impulsion (ethernet), de la SDRAM (64Mio), et quelques régulateurs de tension.

Nexx WT3020 board top - OpenWRT Wiki
Nexx WT3020 board bottom - OpenWRT Wiki

On voit directement que la capacité d’entrée est trop faible (400 à 900mV de ripple mesurés, en fonction de la charge). Par contre le ripple est faible après le régulateur LDO qui alimente le SoC. J’ai préféré rajouter une capacité chimique de 220µF (16V, ESR <1Ω), ce qui limite le ripple à <20mV.

Nexx WT3020 added capacitor

Les pads qui sont accessibles entre les deux ports ethernet et le SoC servent pour une liaison série, utile pour avoir un accès direct à u-boot en cas de problème.

Par contre il n’y a pas de JTAG, du coup en cas de brickage, il faudra dessouder la mémoire flash (SPI) pour la re-flasher.

Performances

J’ai essayé de mesurer la vitesse de transfert en copiant des fichiers par NFS et en utilisant le benchmark réseau iperf :

En vérifiant, le routeur fonctionne en mode 802.11g, et est théoriquement limité à 54Mbit/s (~30 en pratique). Il y a peut-être une configuration spécifique pour OpenWRT (le hardware est censé supporter la norme 802.11n à 300Mbit/s et le MIMO).

802.11n (update 06.2016)

Avec un peu de recherches, on voit que le mode 802.11n, qui suppose une bande passante de 300Mbit/s ne peut être actif que si le mode WMM (Wi-Fi Multimedia) est activé et si les données sont encryptées en WPA (j’utilisais le mode WEP depuis mon premier routeur). Avec quelques tests :

Références

Electronics Électronique puissance semiconducteur semiconductors power Hardware CPE INSA Xavier Bourgeois

Xavier